MARDI 20 mai 2014
KM 60992
Je suis de nouveau en duel avec la route, elle veut encore m’imposer sa loi, mais le combat a repris de plus bel. En effet je suis en pleine forme après une nuit de repos et un dîner au restaurant (médaillon de porc avec girolles et pommes de terre). Si nous avons bien mis nos montres à l’heure, par contre le chien lui n’a pas réglé son horloge interne et ayant l’habitude de se lever avec le soleil nous a réveillé à 5 heures. Nous avons tout de même trainé un certain temps avant de satisfaire les désirs du chien. Malgré cela nous sommes prêt à 9h avec le reste de la lessive de fait, ainsi que le grand ménage du CC. La direction prise aujourd’hui doit nous conduire à un ascenseur à péniches (ces dernières sont sorties sur de l’eau sur des bers, puis convoyés sur des rampes équipés de rails à l’aide de treuils jusqu’au canal suivant). Le GPS nous y conduit sans encombre mais déception, une réfection des rampes et bassins est en cours et nous ne voyons que les travaux titanesque mis en œuvre. Après le déjeuner étant tout près de la frontière et à défaut de pouvoir dormir sur les berges du canal, nous décidons de passer en Russie.
Ce que l’on aurait du voir !! (sources TARTOIS)
Une portion de belle route nous conduit au premier poste de douane (polonais) contrôle, passeports, carte grise, papier du chien, assurance, une émission d’un document avec un commentaire incompréhensible. On repart et 150 m plus loin deuxième contrôle, une polonaise nous enképitée nous demande, passeports, carte grise, papier du chien, assurance, visa et demande à vérifier l’intérieur du CC. Découverte du chien, une caresse, toujours pour les mêmes !
C’est OK on peut passer, troisième contrôle, ouvrir le CC, visite, passeports, carte grise, papier du chien, assurance, un préposé peut être douanier, nous demande de remplir un formulaire, il nous en remet 2. Chacun de son côté nous remplissons Chantal et moi ce formulaire. Le préposé remet les documents à sa collègue qui nous redonne à nouveau le même document, il fallait n’en faire qu’un mais en deux exemplaires tout simplement !!! Après vérification la douanière nous délivre le sésame dument tamponné. Nous pouvons repartir vers le quatrième contrôle, un coup d’œil sur les passeports et le planton à la guérite nous demande quelque chose. Interrogation ! Etonnement ! Regards ! Le papier du premier contrôleur !! Ouf ! Nous sommes passés, pas de fouille approfondie nous pourrons continuer à boire du vin d’Anjou. La route est infernale, les trous succèdent aux trous, la campagne est plutôt une friche à perte de vue. Besoin d’argent, une station, 50€ soit 2300 roubles. Le carburant est très bon marché, des polonais viennent faire leurs pleins, mais on paye avant ! si bien que nous avons vu un automobiliste qui levait son véhicule au cric côté bouchon de réservoir pour en mettre plus, avec à ses pieds un jerrican pour le reste ! (0,70€ le litre). Encore 30km pour arriver à KALININGRAD la route est presque correcte jusqu’à l’entrée de la ville. Ensuite cela se gâte, je pense même avoir frôlé le pavé d’or (pour Jeannot). Si bien que nous arrivons en plein centre de la ville, malgré les pavée, les rails, les trous. La ville est faite d’immeubles datant des années de la splendeur de l’URSS. Mais les années ont passées !! Quelle décadence ! Nous arrivons au parking gardé un peu à l’écart avec facilité, notre GPS, depuis notre départ fait des merveilles. Nous sommes installés pour une nuit et la promenade d’ IXELLE confirme mes propos ci-dessus.
Km 60992 soit 191 km
les photos ne passent pas aujourd'hui la quite à demain !